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hualihza
31 janvier 2009

Ambuqui - Otavalo (63 kms)

Ce matin, on prend le temps.

 

Aujourd’hui, autant, en fin de journée la veille on était descendu, autant il va falloir remonter.

Il en va ainsi des routes en montagne, on descend pour traverser la rivière en contrebas, là ou est construit le pont. Un pont plus long et dans les hauteurs est trop onéreux, il faut descendre pour remonter (les cyclistes de Millau ne peuvent pas comprendre).

 

En haut, on rejoint la ville d’Ibarra. On y déjeune et j’en profite pour téléphoner à une famille indigène Kichwa que l’on a rencontré à Cali sur un marché d’artisanat.

Ils habitent Otavalo, une ville à une petite trentaine de kilomètres, et on est invité.

 

On reprend la route et en sortie de ville alors que je pédale en avant, je distingue de loin comme un cycliste avec des sacoches…

 

J’accélère la cadence et klaxonne à tout va. Il se retourne et on se présente tout sourire. Il est italien, s’appelle Claudio. Il se remet d’une chute, suivi d’une inflammation du genou. En deux semaines, il a peu avancé.

 

On s’arrête a une station essence, on partage un « mate de coca » et on se raconte les histoires de voyageurs à vélo. Il n’est pas en phase avec la vie européenne et alterne un travail « d’esclave » de trois mois en Italie et voyage à moindre frais à vélo le reste de l’année.

 

On décide de continuer à trois. On fait à peu près 1 km et on croise dans l’autre sens…un autre cycliste. Il a la dégaine du cycliste depuis un bout sur la route. Il est suisse, un physique d’armoire à glace et le sourire facile.

Ca fait deux ans qu’il est en Amérique du Sud sur le vélo. Il n’a aucun plan préétabli, le temps, il a depuis longtemps déconnecté. Il monte sur la Colombie.

On se souhaite bon voyage et le nouveau trio David, Claudio et moi, pousse sur Otavalo.

 

Les deux rencontres nous ont retardé sur l’heure que j’avais avancé à la famille équatorienne. Je retéléphone pour m’excuser et avoir les derniers détails pour trouver la maison.

 

A ce moment là, je ne sais pas où l’on va débarquer. Idée est entendue que l’on passe pour un café si notre arrivée à l’improviste est plus ou moins malvenue.

 

Mais, ca va être tout le contraire, on est mis à l’aise tout de suite par l’hospitalité d’une famille humble et déjà les enfants courent dans tous les sens en riant.

Immersion en famille indigene a mille lieux de la culture europeenne...



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Commentaires
T
Bonjour.<br /> J'ai un blog sur des ronds-points:<br /> http://trobenet.canalblog.com<br /> Je cherche des amateurs de photos pour prendre des rond-points.<br /> Mon mail, en pièces jointes.<br /> jlk.dustade@wanadoo.fr<br /> Cordialement.<br /> Jean-Louis.
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