Quito - Latacunga (94 kms)
On démarre tôt, concentrés sur la sortie de la ville. Chaotique, enfumée, on va mettre plus d’une heure pour sortir de Quito, à slalomer dans la circulation matinale.
Enfin, la nature est de retour, on petit déjeune de notre désormais rituel petit déjeuner de 10h, Café, pain, fromage, œufs, riz, viande et jus de fruit…On est cycliste ou on l’est pas.
En reprenant la route on croise, non pas un ouzbek mais une suisse à vélo. On rencontre l’expérience avec Andy. En vieille briscarde du vélo, elle sillonne le monde à raison de quelques mois par an, en vélo, en solo et depuis des années.
Elle remonte cette fois depuis le Chili et se dirige vers la Colombie. On échange des informations sur la route à venir. On sort les cartes, on prend le temps sur le bord de la route et puis on se salue, la pluie est annoncée.
David, mal équipé pour la pluie, préfère s’abriter. Je suis en jambe, on est au pied d’une difficulté, je décide de continuer, je l’attendrai en haut.
La pluie s’arrête rapidement et j’atteins bientôt les 3400m (depuis quelques jours, on est généralement au dessus de 2500m).
Dans les hauteurs, je dépasse un panneau annonçant le parc national Cotopaxi (c’est le nom du volcan que je me suis mis en tête de faire l’ascension).
Et là, il apparait sur ma gauche, la cime cachée par les nuages, mais majestueux. De cette majesté qui vous fait pousser un cri…Les sommets enneigés commencent!
La suite, c’est une descente jusque la ville de Latacunga, ville étape pour la montée du Cotopaxi.
La journée a été rapide et je profite de l’après midi pour me renseigner pour monter le lendemain. Je fais le tour des agences pour me rendre compte que je suis seul pour la montée (David ne se sent pas).
Le prix est forcément plus important. Je discute le bout de gras un temps, à la marocaine, ne lachant rien, et j’obtiens un prix intéressant. Et puis un allemand arrive, il veut monter…
Rendez vous est pris le lendemain, à trois: le guide, l’allemand et moi.
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