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hualihza
18 avril 2009

Iquitos (5 jours)

L’arrivée au port se fait dans une cacophonie prodigieuse.
Les journaliers courent en tous sens. Le ballet des bateaux est complètement anarchique.

Et soudain, des grands éclats de rire. Deux des journaliers se chamaillent pour ce que j’imagine être le chargement d’une caisse et en arrivent aux mains. Alors une matrone se saisit d’une bassine et les asperge copieusement en les traitant de « malparridos » (mal nés). Tous les gens alentour sont hilares et au spectacle.

Après la sortie du port, ce qui frappe tout de suite, c’est le fourmillement après plusieurs jours de densité de population proche de zéro.
Aussi, du fait de la situation particulière de la ville (elle n’est connectée avec aucune autre par la route), les motos taxis sont partout. Pas ou peu de voitures mais des légions de tricycles à moteur.

Après les bateaux, une nouvelle fois cette vision me fait penser à l’Asie.
Enfin pour ce à quoi mon humble connaissance de l’Asie me fait penser. Je ne serais pas étonner de voir surgir James Bond lancé dans une course effrénée.
Au final, la réalité d‘Iquitos, c’est un vacarme assourdissant.

Pendant les cinq jours passées dans laville, je vais faire la connaissance de la femme de notre guide. Elle nous invite à déjeuner une journée avec Andres.
On découvre le quotidien d’une famille pauvre mais à la ville. Les égouts passent devant la porte et les enfants sont là partout. Mais aussi et surtout des grands moments de fou rire quand j’observe les deux derniers de la famille fabriquer des répliques de portables en terre et les voir ensuite s’inventer une conversation des plus importantes.

A Iquitos aussi, hasard du calendrier, c’est carnaval. Je ne me fais pas prier pour me faire inviter par la famille d’un des aides du bateau.
De tout le concert de « techno cumbia », je suis le seul étranger. Les yeux s’écarquillent sur mon passage et les rires arrivent vite. Le premier qui me repère tire de la manche d’un second et par réaction, je croise de nombreux regards, de rires et d’écarquillement.

Les 5 jours sont finalement rapidement passés et après un weekend festif, décision est prise de rejoindre Yurimaguas en ferry.

 

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