Iquitos (5 jours)
L’arrivée au port se fait dans une cacophonie
prodigieuse.
Les journaliers courent en tous sens. Le ballet
des bateaux est complètement anarchique.
Aussi, du fait de la situation particulière de
la ville (elle n’est connectée avec aucune autre par la route), les motos taxis
sont partout. Pas ou peu de voitures mais des légions de tricycles à moteur.
Enfin pour ce à quoi mon humble connaissance de
l’Asie me fait penser. Je ne serais pas étonner de voir surgir James Bond lancé
dans une course effrénée.
Au final, la réalité d‘Iquitos, c’est un
vacarme assourdissant.
On découvre le quotidien d’une famille pauvre
mais à la ville. Les égouts passent devant la porte et les enfants sont là
partout. Mais aussi et surtout des grands moments de fou rire quand j’observe
les deux derniers de la famille fabriquer des répliques de portables en terre
et les voir ensuite s’inventer une conversation des plus importantes.
De tout le concert de « techno
cumbia », je suis le seul étranger. Les yeux s’écarquillent sur mon
passage et les rires arrivent vite. Le premier qui me repère tire de la manche
d’un second et par réaction, je croise de nombreux regards, de rires et d’écarquillement.
Les 5 jours sont finalement rapidement passés
et après un weekend festif, décision est prise de rejoindre Yurimaguas en
ferry.