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hualihza
26 juillet 2009

Puno - Copacabana, Bolivia

Puno - Juli (81 kms) / Juli - Copacabana, Bolivia (61 kms)

Et la route de reprendre, le dernier tronçon avant la Bolivie.

J’ai beaucoup apprécié le Pérou, plus que jamais l’expérience « naturelle » de la traversée de Huaraz à Cusco a été comme une grande et belle période de mon voyage jusqu’ici.
Même si la route était un enchainement de cols, ces journées m’ont fait comme entrer dans une poésie au cœur de la cordillère andine. Tous ces paysages et ces gens rencontrés ont ouvert une fenêtre nature que l’on troque volontiers en fin de journée pour une douche chaude mais qui en réalité ont une énergie particulière.
Une journée avec trois voitures croisées et une nuit dans la solitude de la montagne est une « grande » journée.

La route d’aujourd’hui est relativement plane et suis de près les contours du lac Titicaca. C’est l’époque des moissons et les ballots de roseaux parsèment la paysage. Beaucoup de familles battent le blé fraichement coupé. Le bétail sert aussi à écraser la céréale. Les animaux tournent comme au manège. Ensuite les femmes exécutent la dernière étape, de séparation du son des grains avec l’aide du vent.

Pas de longue conversation le long de la route aujourd’hui mais un paysage qui défile petit à petit. Je me suis fixé la ville de Juli pour la soirée. Les fin d’après-midi sont froides et j’apprécierai mieux un hôtel à 2 euros cette nuit.
La fin de journée est belle avec des rayons qui déclinent dans une plaine à élevage, au loin le lac et encore après les montagnes enneigées.

Juli est une ville étape: hôtel et restaurant sur la petite place centrale et une fermeture des rideaux tôt dans la soirée.


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Petit déjeuner dans la chambre, j’attends quelque peu que les rayons du soleil aient réchauffé le fond de l’air, pour m’élancer.
La route débute par une petite côte de mise en jambe et une descente dans le froid.
A ce sujet, je commence à moins apprécier les descentes. Je n’ai pas le goût de m’arrêter en haut de chaque montée et d’enfiler une couche. Alors je me refroidis dans les descentes et attends secrètement que la route s’aplanisse pour gagner des degrés.

Dans la matinée, j’atteins le bas du lac Titicaca. Je dois le contourner par là. La route se rapproche de l’eau et la route emprunte une petite montée qui offre un joli point de vue en haut. Je fais une photo et immortalise mon passage au lac Titicaca.

Un léger vent contraire sur une quinzaine de kilomètres, un dernier pique-nique pain et fromage au Pérou,  et je suis à la frontière.
Personne excepté mon vélo (qui est venu avec moi), et un minibus remplis de polonais. Je troque mes soles péruviens pour des bolivianos et m’en vais tamponner le passeport de sortie du Pérou. Je répète l’opération côté Bolivie et en moins d’une demi heure, j’ai changé de pays.

Encore quelques kilomètres et je suis à Copacabana, village de départ des bateaux pour l’Isla del sol.
A l’entrée, il y a un barrage de militaire. Ils me prennent pour un bleu et me demande dix bolivianos (1 euro) pour rentrer dans la ville. Le motif, je fais mon entrée dans une zone touristique…
Mes yeux faussement ronds et mes dénégations auront raison de leur détermination et je passerai sans rien débourser.
Tout en me demandant si cette expérience serait un cas isolé ou si la Bolivie souffre d’une possible corruption, je fais mon entrée dans Copacabana.

La ville est touristique mais l’activité n’est pas extrême, la faute surement aux barrages au Pérou qui empêchent les touristes en bus de passer.
Je me trouve un petit hôtel et vais boire des verres pour prendre le pouls. C’est calme. Je me renseigne sur l’Isla del Sol, le bateau sera pour demain.

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