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hualihza
5 juin 2008

Jour 8: Oaxaca – Miahuatlan (102 km)

Bien repose apres quelques belles journees, il est temps dse se remettre en selle. La veille, j’ai fais le checkup lavage, graissage et point carte.

Je demarre tot avec le traditionnel passage a l’epicerie pour le jus de fruit et la sucrerie. Petit dejeuner, j’arnache le velo et je quitte l’hostal qui se reveille doucement.

Zone industrielle quand tu nous tiens...Je fais une quinzaine de kilometres dans la contamination et la poussiere. Je suis les panneaux Puerto Angel et prend a gauche vers Miahuatlan.

Apres une petite difficulte en sortant de la ville, je vais faire beaucoup de plaine. La plaine permet de prendre un rythme et de moins penser a la route. C’est plus de la navigation et l’esprit voyage.

Je traverse a ce moment la des champs d’agave: le cactus a l’origine de la tequila mais aussi et surtout du mezcal oaxaqueño!

Arret au stand cocktails de fruits, on dirait qu’ils sont fait pour moi. Je m’arrete souffler, manger des fruits frais pour pas cher: 10 pesos le grand verre (0,7 euros). Et puis je fais la connaissance de Jesus qui hallucine litteralement sur le fait que je ne travaille pas pendant tout le temps du projet.

Je vais bien rouler toute la matinee mais en debut d’apres-midi, je sens la fatigue me gagner quand la plaine laisse place a quelques bosses.

J’ai fait beaucoup de kilometres pendant la journee (+ de 100!), et j’arrive fatigue a Miahuatlan.

Je m’arrete a l’entree de la ville pour vous montrer l’exterieur de ces fameux bars d’entree et sortie de pueblo (photo). J’ai pris celui la pour son nom: “El Padrino”...Le Parrain.

Arrivee dans la ville, je me repose sur un trottoir, le marche envahit les rues. Rapidement le vendeur d’a cote s’approche. Je vais bien parler 1h avec lui. Pablo est un vendeur de “lonas” (baches). Et, entre deux injonctions a son compere pour lui dire de travailler au corps le client qui fait mine de partir, on parle du Mexique.

Tres vite, ca va virer politique. Il me raconte qu’en periode d’elections, les candidats n’hesitent pas a donner une chevre, une vache ou des materiaux de construction. Si les resultats risquent d’etre serres, certains vont jusqu’a donner de l’argent liquide: 1000 pesos la voix.

Je fais une photo, prend conge de mes nouveaux amis et file direction l’hotel pas cher que Pablo m’a conseille.

Je prend la formule toilettes et douches sur la palier avec la petite cerise...les toilettes sont publiques. Ca ne m’empechera pas de bien dormir.

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