La Pintada - Rio Sucio (72 kms)

9 janvier 2009

La Pintada - Rio Sucio (72 kms)

Reveil matinal pour le trio pour profiter de la fraicheur.

Toute la matinee, on longe le rio Cauca. La route est belle, il y a peu de circulation.
Les premières dizaines de kilomètres sont avales rapidement. Le trio est en forme.

Et puis la route se sépare en deux. On choisit de quitter la panaméricaine pour plus d’authenticité dans les villages traverses même si on nous met en garde sur les paramilitaires actifs dans la région. L’itinéraire va se révéler aussi plus montagneux.

J’ai les jambes ce matin et je prends les devants. L’américain est a la peine du fait de la chaleur mais grimpe tout de même. Fabian, lui, nous dépasse en camion, tout sourire. On se retrouvera a la ville suivante.

La montée est rendue difficile par la chaleur et avec David, on s’arrête régulièrement a l’ombre. Le cycliste a la peine, a la cote et de nombreuses personnes saluent l’effort d’un coup de klaxon ou en se portant a notre hauteur pour s’enquérir du projet de ces deux étrangers.

David me fait part de de sa surprise quant a l’amabilité des colombiens, un trait de caractère qu’il n’avait pas retrouve dans son précédent voyage en Amérique centrale.

Deux heures plus tard, on retrouve Fabian allonge a même le sol, il s’est endormi et a recouvre de l’énergie pour continuer a vélo.

On s’arrête bientôt pour déjeuner et c’est au tour de David, l’américain de piquer un roupillon.

Ensuite, le dénivelé reprend et avec une pente importante, les lacets font mal aux jambes mais petit a petit, on prend de l’altitude.

La mauvaise surprise est que la carte se trompe quant a l’altitude du sommet et le moral en prend un coup. C’est dur de doser un effort pour un objectif et ne pas voir venir le sommet.

C’est a mon tour de caler, je laisse partir les autres et je les retrouve quelques instant plus tard tout en Aut., en conversation avec un enfant heureux d’être en telle compagnie.

La ville étape ce soir, s’appelle Rio Sucio, on est le 24 décembre…

Les étrangers débarquent en ville, c’est un peu l’impression que l’on a devant les yeux écarquillés des habitants peu habitues a pareille équipée.

On trouve rapidement un hôtel a un prix défiant toute concurrence, 15000 pesos la chambre pour trois, l’équivalent de 5 euros.

La ville grouille d’activité, veille de Noel oblige. Le trio réveillonne d’un poulet et demi largement arrose de bières.

On déambule dans la ville le soir, mais la fatigue nous tombe dessus rapidement et choix est pris de regagner les pénates a une heure très raisonnable.